Redevance: le feu au lac!…

C’est jeudi . Le moment est mal venu pour envenimer le débat dans  des considérations plus ou moins hasardeuses avec plus ou moins de mauvaise foi sur le bien fondé de l’audiovisuel du service  public. Le jeudi pour ceux d’entre nous qui ont eu la chance de naître avant la Cinquième République était le jour de repos hebdomadaire des jeunes gens en état d’être scolarisés. C’était aussi le jour des trente minutes  attendues du “cavalier qui surgissait lors de la nuit courant vers l’aventure au galop et signant son nom à la pointe de l’épée” programmées en milieu d’après midi , avec le goûter mais attention , après avoir fait les devoirs . On ne va pas pleurer sur une époque où les accents de la musique royale ponctuaient l’ouverture et la fermeture du service public avec un premier ministre  qui pouvait s’adresser en direct aux Français  dans une mise en scène quasi soviétique et où l’essentiel des échanges le matin chez les différents commerçants se concentrait sur les rebondissement de la vie et les déboires  d’un marinier incarné par christian Barbier . On pourrait pour mieux comprendre l’évolution aller encore plus loin que Gabor dans sa loi ( qui n’est pas à proprement parler une loi mais plutôt une maxime) et prétendre que “si il s’avère possible  qu’une situation pourrie puisse pourrir un peu plus alors elle pourrira” mais là ça deviendrait triste à pleurer.  Qui pleure d’ailleurs ? Pas moi… Mais peut-être cette brave dame , il y a fort longtemps , alors que jeune père je m’interrogeais en réunion de parents d’élèves sur les dangers potentiels de l’appareil de télévision , m’avait répondu sur un ton  moqueur et rassurant “moi monsieur je fais confiance aux thérapeutes du futur “. 
> Mais tout ça ne nous ramènera pas Sigismund …oui, ce n’est qu’après qu’il s’est fait appeler Sigmund. C’est la souris qui me l’a appris en avouant avoir chicoté autour d’un vieil exemplaire d’un magazine littéraire.

Mardi au perchoir

c’est aujourd’hui que les têtes pensantes  de la République vont élire la grand chef ( sauf surprise) au poste le plus prestigieux de l’hémicycle …ça s’appelle le perchoir parce que ben il faut être sacrément perché(e) pour aller s’y aventurer  . Sauf empêchement grave tout le monde risque d’être là …on  les espère pas trop sage , qu’il y ait au moins du spectacle !

De relativement bordélique à absolument grotesque

en passant par “affreusement banale ” . Triste utilisation à contre emploi d’un adverbe totalement décalé et surtout d’un adjectif totalement déplacé depuis qu’une philosophe majeure du vingtième siècle s’est rendue célèbre en l’utilisant dans un contexte qui ,lui,  avait tout d’affreux  et d’horrible. On nage dans un tel déni tant de nos institutions que de l’expression dans les urnes du mécontentement d’une population qu’on se demande bien si bientôt la pauvre cloche – pauvre car c’est bien un signe de pauvreté que d’être seule dans son beffroi- , la pauvre cloche de l’ Elysée donc , n’aura bientôt plus d’autre choix que de sonner le tocsin. Après  cette triste charge sur les dits on se doit d’attirer l’attention sur l’image. Le premier d’entre nous a donc rencontré les représentants des forces politiques vives de la nation . Je ne sais pas qui gère l’image du Président de la République , mais le voir  régulièrement serrer la louche à ses visiteurs en gardant l’autre main dans sa poche , ça la fiche vraiment mal …Manquerait plus qu’il regarde ailleurs “en même temps ” …essayez voir , c’est garanti comme effet…Vachement correct politiquement .C’est comme ça , c’est dimanche , on passe la journée en famille  dans une paix toute relative mais au calme absolu , je dis cela pour ceux d’entre nous qui ont la chance de vivre à la campagne  . Et on se prépare à la dernière semaine d’école .

Nouvelle levée en masse

Le dessin du jour sur le discours attendu de politique générale d’une pauvre première ministre que son patron envoie se faire raccourcir sans trop de scrupules. Tout ça ne nous rendra pas  tous les grands orateurs raccourcis en masse il y a de cela bien longtemps , mais on peut espérer quelques beaux échanges entre des parlementaires qui semblent quelque peu remontés les uns contre les autres …

Déni gauche, ni droite…

Le dessin du jour … le chef de guerre est tellement dans le déni qu’on espère qu’en interne il libère un peu plus sa parole …parce que je ne sais pas  ce que vous en pensez vous mais moi hier soir j’ai l’impression de n’avoir rien compris au film  … Pourtant les petites mains qui l’ont haute , la main , sur les éléments de langage  y allaient joyeusement de leurs références à Audiard . Le grand chef allait “faire dans le bizarre ” … ben pour moi le film d’ hier soir  c’était plutôt du mauvais Sautet ; on vous promet que vous allez en avoir pour votre argent et on vous prend pour des quiches ambiance pompidolienne garantie …Ce matin il a dû souffler dans les bronches de l’équipe des vainqueurs  autoproclamés de dimanche …On veut nous la faire à la manière  de mon général  qui se permet de balancer du “faut pas prendre les enfants du bon dieu…” et on finit en drôle de drame …vous avez dit “bizarre?”… Tout ça ne nous ramènera pas Michel Simon et son cul dans l’herbe tendre …

Des chiffres et des lettres

Si vous me croyez assez naïf pour sombrer dans la caricature réac en attribuant , dans un dessin, une tâche ménagère  à une femme … vous vous trompez de cible . Déjà que dessiner des filles , même aux crayons de couleurs, c’est assez suspect …Mais vous pouvez toujours aller nostalgiquement feuilleter l’intégrale Boule et Bill …ça rassure comme on dit chez Axxa…