Thanksgiving à la Stub

Ah, pensez-vous à la lecture du titre, soit il s’est fâcheusement trompé dans son calendrier car nous ne sommes pas en novembre, soit il en a encore après nos pauvres amis américains.

Pas du tout.

Mais d’abord, encore un petit dessin décalé à propos de la dernière d’un Président du Conseil Régional qui, dans le tract néo libéral de dimanche, nous prouve qu’il n’a toujours rien compris au film de sa débandade annoncée. Son copain Hirn du-dit canard lui a pourtant encarté une superbe brochure publicitaire vantant les charmes de la Lorraine pas plus tard que la semaine passée. Rien n’y fait. Le duc d’Alsace reste confiant. S’il vous plait, quelqu’un pourrait-il dire à Richert qu’il atterrisse et arrête les dégats avant que cela ne devienne pathétique. La messe est dite. Comment le premier élu de la région peut-il un seul instant croire que deux millions trois cent cinquante-six mille lorrains vont installer la capitale de la future fusion des deux régions à `Strasbourg ? Une ville qui n’a même pas une équipe de foot digne de ce nom ? Est-il à ce point seul ?

Les cent mille habitants du territoire de Belfort n’y changeront rien. Le million et quelques de la Moselle et son droit local particulier à sauvegarder par contre…

Mais pour ça il faudrait déjà que quelqu’un lui explique où se situe la Moselle…

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Or donc, je cherchais un titre accrocheur pour plusieurs raisons dont la première est de remercier tous les visiteurs, lecteurs, commentateurs et autres fidèles de ce blog. Les autres je les ai oubliées (les raisons, pas les fidèles).

Et puis vous savez bien que depuis le onze septembre d’une certaine année , ainsi que nous l’ont bassiné les comiques de la presse nationale “Nous sommes tous des américains”… Alors pourquoi ne pas vous racoller avec une americonnerie?

Cet exercice bien plaisant et enrichissant sur les plans de la création personnelle et de la rencontre sociale que je mène depuis quelque temps déjà  sur ce blog m’ammène à un carrefour où il va m’être nécessaire de prendre des décisions. Par choix autant que par conviction, je suis pour ce qui concerne ma logistique privée essentiellement dépendant de mon vélo. Mais aussi de mes pieds lorsque mon vélo est crevé. Cela va m’être utile car je vais de ce fait mettre un certain temps à atteindre le fameux carrefour dont je vous entretenais plus haut dans ce texte.

Trois jours . C’est le temps qui va m’être nécessaire. A pied ainsi qu’à vélo, le temps n’a pas la même valeur. Tout le monde sait ça surtout un type comme Fernand Braudel qui n’est pas le premier dilettante venu- je le mets au présent car les mecs intelligents ont ceci de particulier que leur pensée nous accompagne au jour le jour alors que les reflexions des cons se perdent dans les méandres du passé ou les couloirs de certains palais de la république.

Grâce à Braudel on a pu prendre conscience de la multiplicité et de la diversité des temps courts qui organisent un temps long. C’est surtout vrai à vélo où chaque repère est un élément qui nous rend l’ensemble plus accessible. Trois jours avec l’aide de Braudel à vélo. Trois jours c’est le temps qui nous sépare de l’expo du premier mai à la Stub des deux étangs d’Heiligenberg. Ce sera l’ouverture de la saison 2. La première a été très satisfaisante puisqu’elle s’est soldée par un livre pratiquement épuisé. La deuxième va forcément faire naître plus d’exigeance,  créer plus d’espoirs, génerer plus d’attente… ( Les lecteurs familiers de la rhétorique gaullienne auront remarqué   au passage la maîtrise du rythme ternaire, j’invite les autres à se documenter )

On sait qui parmi les exposants viendra mais plusieurs invitations ont été lancées chez des collègues qui n’ont pas encore répondu.

L’élément fédérateur de cette journée est le magazine satirique HEB’DI. Son équipe au grand complet de la conception à la fabrication en passant par la commercialisation.J’ y tiens une chronique mensuelle que l’on ne m’a jamais censurée.  C’est important à savoir et faire savoir. Elle est le premier relais matériel de l’exercice un peu désordonné mais néanmoins assez régulier auquel je m’adonne ici.

Le second est la publication d’ouvrages . Dans trois jours je présenterai mes deux nouveaux bouquins à la Stub des deux étangs . Que ce soit un bide ou un succès sera confirmé par les prochains lieux d’expositions et de dédicaces tout au long de l’été. C’est la promesse qui est importante dans nos metiers . Vous voir venir à notre rencontre ce premier mai malgré la pluie annoncée (bon c’est couvert quand même; on est pas des bleus!) oui, vous voir venir à notre rencontre serait la promesse que à ce cafrrefour je vais prendre la bonne direction.

Demain et après demain on vous présente les bouquins et après les galèjades reprennent.