Chanson

Ya des jours avec

Et Ya des jours sans

Des jours roudoudou 

Des jours ragnagna

Que c’est pas facile

Vraiment croyez moi

Quand c’truc revient pile

A l’heure tous les mois 
J’ en sais quelque chose

Car ma vieille bobine

`Défend toutes les causes

D’nature féminine

Des jours pour aller

D’autres pour revenir

Que ça finira bien 

Un jour par finir

Mais quand on y pense

Même un vieux clampin

Comme moi a d’la chance 

De faire du dessin 

Car si l’occasion 

Fait bien le larron

A gratter vite fait 

Comme ça à l’arrache

Un peu en loucedé

Un rien en appache 

C’est pas  trop l’usine

C’est pas les corons

C’est juste la mine 

D’un bon vieux crayon.

Merci qui?

Voilà  octobre, enfin. Certes avec quelques rames de wagons de retard comme on dit à la régie autonome des transports qu’ils soient parisiens ou autres, en retard mais bien là. Sur la lande nécessairement blanchie de gelées précoces l’herbe craque sous le pas. Aussi va t- il falloir sérieusement envisager de porter des chaussettes.Dans les haies, la caille trille, le facteur aussi mais le courrier, au bureau de poste où ça caille vu que l’administration fait des économies sur le chauffage ce qui est bien compréhensif au vu du prix  devenu dissuasif du fuel domestique.  
Le dessinateur, lui, se réjouit d’avoir pu rentrer assez de bois de chauffage. Il ignore si l’hiver sera rude, n’ayant aucun vieil indien dans son entourage pour le renseigner, pas plus que de vieux natif alsacien capable de lire le futur des saisons dans l’épaisseur des peaux d’oignons.  Aujourd’hui le dessinateur s’en fout de lire l’avenir. Aujourd’hui, il fête l’événement. Aussi se verrait-il bien, quoique ne souffrant d’aucun mal particulier, rendre visite à son camarade médecin afin de l’inviter, lui aussi, à fêter.C’est que les deux hommes, tout en étant des travailleurs indépendants de toute hiérarchie, ont le même patron dont la particularité est d’être auréolé ; un saint patron pour faire plus simple. A ne pas confondre avec les patrons tout court qui ne sont pas tous, loin de là, des saints.Aujourd’hui, nous, dessinateurs et médecins lèverons donc nos crayons, nos stéthoscopes et nos tasses d’expresso, que des patrons de gargote et autres salons de thé n’hésitent plus à matraquer bien au delà des deux euros, à la santé de Luc notre saint patron, dont maintes écoles d’art et institutions hospitalières portent le nom car  l’évangeliste qui était médecin fut le premier à dessiner la sainte mère de l’ Enfant. Les confrères protestants, dont le culte ne célèbre pas la sainteté se joindront à nous sans protester car nous avons promis de fêter dignement en leur compagnie le cinq cent quarantième anniversaire de la naissance de Martin Luther le dix novembre de cette année. Et comme nous sommes des êtres de gratitude plus que d’insatisfaction nous dirons merci. Merci la vie, certes, mais aussi “merci Patron!”…

La locataire chimérique

Qu’est ce qu’un boulevard? Si l’on en croit le petit Robert, pas Charlebois ni De Niro, qui d’ailleurs sans être très grands sont quand même de taille moyenne, non, le dictionnaire en deux volumes, celui des noms communs et des noms propres. Lequel nous définit un boulevard comme une rue très large plantée d’arbres. Il n’est pas précisé si c’est des deux côtés que sont plantés les arbres, mais on peut à juste titre penser que si cela était, le terme employé serait “bordée”. Bref. Le Français, j’entends par là le citoyen de France, pas la langue ni le théâtre prestigieux, est bien connu pour être peu calé en géographie. Pour autant, il sait que Paris est la capitale du pays où il est né, où il habite ou bien  encore où, si des concours de circonstances heureuses ou moins heureuses l’ont guidé et si sa demande de naturalisation a été acceptée, il est bien heureux de vivre. Par ailleurs, on peut sans exagérer ni mentir que si le rêve de chaque citoyen est d’être propriétaire, ce fantasme là atteint des sommets inaccessibles au plus grand nombre d’entre nous qui oseraient s’imaginer propriétaires à Paris. Quant à la location, n’y pensez même pas, ça vire carrément au cauchemar. Pourtant, dans cette jungle que représente le marché immobilier de la capitale, il est un appartement prestigieux dont tout citoyen, s’il le désire, du plus pauvre au plus fortuné, peut rêver d’être locataire avec l’assentiment de millions d’autres rêveurs. Ce bien locatif est sis au numéro cinquante cinq du faubourg saint Honoré dans le très cossu huitième arrondissement de Paris. C’est un ancien hôtel particulier dont le bail de cinq ans est reconductible une seule fois. C’est l’Elysée, la résidence principale et officielle du Président de la République française. Y accéder comme locataire est un chemin long et semé d’embûches. De coupe gorges en ruelles, de tours en détours, de sens interdits à voies sans issues.Le ci devant actuel locataire videra les lieux en deux mille vingt sept. Seuls les français encore au sein de leur mère et ceux qui sont dans le comas ignorent cette information.  Ainsi que la  la liste des candidats à la reprise qui, non encore officielle, est déjà bien longue. Il y en a qui partent de loin mais qui auront du mal à trouver le bon itinéraire, d’autres qui en sont déjà, en tant que domestique ou autre, mais dont on ignore encore s’ ils auront le petit mot de recommandation de l’actuel locataire. Puis il y a les  chevronnés, ceux qui ont déjà à une ou plusieurs reprises échoué de peu. Parmi ceux-là, vous comprenez maintenant où je voulais en venir, il y a une prétendante qui a un BOULEVARD, un vrai, devant elle. Aussi les arbres de cette large et longue  rue, car le petit Robert, encore lu , nous a bien mentionné qu’elle était plantée d’arbres, ces arbres là cachent une sacrée forêt  dont on peut imaginer qu’elle n’est pas une simple illusion grâce à deux informations qui tombent fort à propos…La première concerne les résultats d’un sondage publié aujourd’hui qui nous indique que désormais quarante quatre pour cent des français, c’est vous, c’est moi, estiment désormais que le Rassemblement National est en mesure de gouverner ce pays. c’est cinq pour cent de plus que l’an passé et il y a encore quatre ans à tirer. Quatre années pendant lesquelles les conneries qui avaient déjà tendance à s’accumuler vont vraiment voler en escadrille et faire grimper les sondages et affoler les compteurs.J’apprends également que le patron d’une fédération départementale LR suivi par une dizaine d’élus également encartés LR et anciens de l’UMP annoncent leur adhésion au RPR? Mais le RPR n’existe plus allez vous me rétorquer ayant été dissous par Jacques Chirac et Alain Juppé en L’an 2002!. Naïfs que vous êtes et naïfs que je suis à vos côtés ! Le nom RPR a été racheté par le Rassemblement National qui en a fait un micro parti ! Sans blague !  C’est donc qu’il était à vendre, c’est donc que la droite républicaine était à vendre, avec les bottes dans lesquelles elle se tenait bien droite ! C’est ça le business mes chéris, l’offre, la demande. Je sais , je sais vous n’avez rien demandé, mais vous n’aviez rien à offrir non plus. Alors on l’a offert à ceux qui ont allongé.Je me demande à quoi ça sert tous ces plus ou moins grands discours quand on peut juste se fendre d’un petit dessin …Peut-être suis-je un bavard frustré?… 

Simuler pour mieux dissimuler

Ils ont voté; ce sera quinze heures. Quinze heures de travail hebdomadaire obligatoire pour les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active s’ ils veulent continuer à percevoir  leurs malheureux six cent sept euros mensuels. C’est tellement plus facile de soupçonner d’abus les précaires de l’aide sociale plutôt que d’aller supprimer les niches fiscales qui permettent à ceux qui s’en mettent plein les fouilles d’aller s’acheter de nouveaux costards avec encore plus de fouilles à remplir. ( Pour info, le nombre de niches fiscales est passé en six ans de 451 à 467 et leur montant de 75 à 91 milliards d’euros. ). C’est sûr que quand t’en as tellement de remplies ,des poches, on s’y perd. Alors que quand t’en as juste deux on peut plus facilement  te demander d’en justifier le contenu. Je m’interroge et je ne peux pas m’empêcher de me demander  ce qu’on peut bien vouloir tenter de cacher de sa vie, de dissimuler de sa misère, quand on est un couple avec un enfant et mille euros pour vivre? certainement pas l’envie d’aller la gagner en trouvant un travail qui te permettrait de nourrir, vêtir et peut être améliorer l’ordinaire de ton enfant. Mais les têtes bien pleines qui pondent ces idées géniales  ont rendu leur verdict. Les simulations de leurs  algorithmes magiques ne peuvent mentir. Trop de pauvres dissimulent leur précarité derrière leur paresse et leur absence de motivation. Dorénavant il va falloir justifier de sa honte d’aller mendier un minimum vital et le mériter. Du coup ça s’appelle comment quand visiblement on a du mal à dissimuler le plaisir qu’il y a à abuser plus faible et précaire que soi?…

Lire et relire

Alors que le monde s’embrase, peut-être la littérature nous serait-elle d’un peu d’aide pour comprendre cette lutte perpétuelle entre le bien et le mal qui changent souvent de camp en fonction de celui à qui le romancier a donné la parole du capitaine ou de la baleine ? Le poète , lui, préfère donner raison au fils qui ne veut plus chasser la baleine…Lire et relire Melville et Prévert…pour redonner un peu de clarté , un peu de lumière face à ces écrans si sombres.?.. comme une réplique d’un film de Capra :” lighthouses, lighthouses in a foggy world”

La Gaule au château

Ce samedi et ce dimanche nous serons une sympathique ribambelle de bateleurs, artistes, artisans d’art et autres à répondre à l’invitation des associations “Art thème is” et “A l’ombre du château” en exposant, pour le plus grand plaisir de vous être agréable, au château de Thanvillé qui nous accueillera dans sa grande salle puisque la météo, qui s’est rappelé qu’on était en automne, a décidé que nous ne pourrions pas rayonner au milieu de ses magnifiques jardins. J’y serai les deux jours en compagnie, seulement dimanche, de l’excellent Nicolas Mengus qui y dédicacera ses forts intéressants et passionnants ouvrages sur les châteaux (puisque nous serons dans un château) et qui pourra vous faire bénéficier de son érudition concernant le mauvais oeil ( pas celui par lequel vous reluquiez la meilleure copine de votre grande soeur à travers le trou de la serrure de la salle de bain, mais l’autre, celui de la croyance en la malédiction) et l’érotisme dans le monde gallo-romain (et gallopin). Histoire, c’est le cas de le dire de mieux comprendre les bien contradictoires préjugés et idées toutes faites de notre beau et si politiquement correct monde moderne à la lumière de ce qui pouvait bien, en ces temps-là, filer la gaule à Jules. Je me ferai un devoir et un  plaisir de me joindre à la conversation en essayant d’enrichir l’échange. Ce sera de dix heures à dix huit heures et il y aura bien sûr un accompagnement musical et une restauration tous les deux de qualité. On est comme ça nous autres toujours dans le bonheur et le partage.

Leçon de choses

Il existe, à ma connaissance, au moins trois sortes de planchers (à ne pas confondre avec le valet picard de d’Artagnan que seuls les niais prononcent pareil) Il y a celui de la salle de classe, de la salle des fêtes ou même de la salle à manger. Il y a celui des vaches qui pourrait tout aussi bien être celui des moutons des chèvres ou des lapins de garenne mais la sagesse populaire a retenu les vaches. Et puis il y a le plancher pelvien dont seuls ceux d’entre vous qui ont sciemment séché les cours d’éducation à la sexualité à l’école, pensant passer directement à la pratique, ignorent totalement l’existence. Vous avez bien observé que j’ai volontairement exclus de nommer les élèves de sexe féminin qui, elles savent parfaitement de ce dont il est question ici. J’apprends à la lecture d’une brève d’un des torchons néolibéraux qu’est devenu l’essentiel de la presse quotidienne nationale, que la contraction des muscles de ce plancher là  peut déclencher un orgasme involontaire lors d’une séance de sport qu’elle soit session de fitness, de yoga, de running ou de vélo. Pas de bol pour les nageuses, les volleyeuses ou les golfeuses , elles ne faisaient pas partie de l’énumération. Le dit article se permet de préciser que ce petit ou gros, c’est selon, plaisir serait le plus souvent féminin. Pour une fois que l’injustice change de côté on se la ferme. La langue anglaise, pas le muscle mais celle qui sert à l’individu anglophile de s’exprimer en n’ ayant peur de rien et en parlant de tout a formé un nouveau mot valise (un amalgame lexical pour ceux qui aiment  briller en société) pour désigner ce nouveau phénomène: coregasm de “core ” exercice  et de gasm que vous connaissez déjà. Il y a des jours comme ça où tout en sachant qu’on nous prend pour des cons, on est heureux d’aller se coucher en se sentant soudainement plus intelligent.. Demain je change de selle de vélo et je m’inscris au cours de yoga dont la pharmacienne m’a parlé en venant me rendre visite au festival de bande dessinée samedi et dimanche dernier. On a aussi parlé dessin.

Quelques hommes dans un bateau

C’est une variante de la devinette de cour de récréation que tout le monde connaît : Gérald et Gabriel vont en bateau , l’un des deux tombe à l’eau qui est ce qui reste? Pour ce qui concerne les deux cireurs de pompes les plus zélés du monarque en titre ( vous avez remarqué que je n’ai pas utilisé le verbe lécher en faisant allusion à la partie la plus charnue de l’anatomie humaine) il est possible de répondre sans sourciller: aucun des deux ! Car  les chances d’arriver à bon port pour cette paire de joyeux et ambitieux navigateurs sont quelque peu hasardeuses. Certes on ne peut pas affirmer que deux mille vingt sept soit très éloigné mais ce n’est pas tout proche non plus, et une campagne électorale c’est comme une nuit d’amour, plus on démarre trop vite moins on a de chances d’arriver au bout, à temps et triomphant. Bon il y a aussi que l’embarcation de bonne ou mauvaise fortune de ces deux là tient plus du frêle esquif que du yacht d’oligarque dont l’origine importe peu car l’argent dont tout le monde sait qu’il n’a pas d’odeur, n’a pas non plus de frontières quand il a beaucoup de zéros. Justement, des zéros il en faudra beaucoup,  à ces deux là ainsi qu’à d’autres, mais ça ne suffira pas car de Jules à Vladimir en passant  par Napo, Benito et Adolf il est de notoriété publique qu’il faut trois choses pour prendre le pouvoir. D’abord un pouvoir vacant, ensuite quelqu’un qui veuille vraiment le prendre, enfin et surtout le reste des autres qui laissent faire, Si la première condition est remplie car le leader suprême de la start up nation ne pourra pas concourir pour un troisième mandat, les deux autres sont loin de l’être. Car non seulement il y a aura un certain nombre de candidats à l’ambition revendiquée de faire don de leur personne à la France mais surtout il y aura pléthore de demi fauves et trois quarts hyènes dans l’arène tous prêts à s’entre dévorer les uns les autres. Bah , c’est toujours le même cirque tous les cinq ans et pour une fois que les chrétiens sont dans les gradins et peuvent jouir du spectacle des fauves se bouffant  le nez, et le reste, on ne va pas se plaindre du spectacle. Et aussi  pourquoi, en titre, quelques hommes et pas de femme dans ce bateau? Mais tout simplement parce que la seule personne assurée d’être en finale est une femme et qu’elle n’a pas besoin d’être dans le bateau…Faut il vraiment toujours vous faire un dessin?…

Dessins sur ordonnances

Je suis allé chez le médecin. Maintenant que je suis enfin titulaire d’une carte vitale, autant en profiter car mon bilan de fréquentation médicale est aussi maigre qu’un vegan en vacances en Argentine où le culte du bœuf à toutes les sauces est roi. Une fois les politesses d’usage sur la nature du bon vent qui m’amenait en son cabinet, il me fallut lui en expliquer la raison. Elle tenait en un seul mot, la langue. Non pas le muscle qui me sert à parler expliquais-je au brave homme alors qu’il me demandait de la tirer en ouvrant bien grande la bouche mais celle qui me sert d’expression, le reflet de mon âme, celle dont la réputation est la meilleure et la pire des choses; la langue française. Et d’expliquer à l’homme de l’art qu’à force de jouer avec les mots ils se sont mis à me jouer des tours et c’est un tel désordre dans ma pauvre tête que j’aurais bien besoin d’une ordonnance dont le principe comme son nom l’indique est bien de remettre de l’ordre dans les choses y compris celles du vocabulaire et de la syntaxe. Force est d’admettre que le brave homme m’opposa  une moue fort dubitative car ainsi qu’il le reconnut bien volontiers mon problème dépassait de loin le champ de son expertise qui pourtant était vaste. A son avis cela relevait plutôt d’une autre académie que celle de médecine, plutôt la justement nommée académie française où bon nombre de docteurs siégeaient quoique atteints pour bon nombre d’entre eux de pathologies peu recommandables.Mon cas semblait bien mal engagé quand le brave homme eut un éclair de génie.il me fit une ordonnance au contenu d’une banalité quelconque à l’intention de la pharmacienne de notre village, celle dont le pull moulant, sous l’étoffe d’une blouse fort seyante au demeurant laisse deviner deux galbes rubensiens à la rotondité parfaite et qui, incroyable  coïncidence, porte au neuvième art un intérêt des plus vifs. Il me conseilla  de trouver les mots justes pour  l’inviter au festival de bande dessinée qui se tiendra cette fin de semaine place Kléber dans les salons de l’Aubette. “vous y parlerez dessins” me dit-il “vous lui montrerez les vôtres mais je doute fort qu’elle se laisse aller à vous montrer les siens”…Ah, le bon, l’excellent homme, vraiment …

Bulles et boules

Revoilà octobre, sa météo de fin août début septembre et son absence totale de vent qui est pourtant sensé faire craquer les branches si l’on en croit le poète auquel on doit, par politesse, respect et compassion, toujours donner raison. Samedi et dimanche nous serons une bande d’une dizaine de dessinateurs assistés de quelques marchands à essayer de faire craquer les porte monnaie des amateurs d’ouvrages dessinés qu’ils soient sous forme de bandes ou non place Kléber dans les salons de l’Aubette, haut lieu culturel de la ville de Strasbourg. La manifestation s’appelle strasbulles car elle se passe à Strasbourg et il y est question de bulles, pas de savon car ce serait à Marseille mais de dessin. Le mot savant et technique est phylactère mais non seulement le type  de l’association qui voulait appeler ça “Strasphylactères” a disparu quelque part au fond de l’Ill mais aussi Strasboules était le nom déposé du championnat régional de pétanque du Bas-Rhin dont tout le monde se fout depuis que la seule boule dont Strasbourg est entichée, chacun le sait, est la boule de Noël.L’entrée de cette manifestation de haute teneur artistico-commerciale est gratuite et nous dédicacerons nos ouvrages avec ferveur, joie et talent. Pour les plus prodigues d’entre vous qui savent, à juste titre, que le plus dur dans un budget d’artiste c’est les vingt huit derniers jours du mois il y aura de quoi nous offrir une limonade ou un café. Pour ceux qui s’enorgueillissent du statut de mécène, il y a pléthore au dehors de tables au statut gastronomique fort justifié quoique pour certaines quelque peu usurpé.. Venez comme vous êtes puisque on sera comme on est …