Le volcan, suite ( et fin).

Suite à mon billet d’hier, Un excellent confrère et néanmoins ami dont les remarques sont toujours d’une lumineuse pertinence m’a adressé l’envoi suivant dont l’intérêt pour l’enrichissement de chacun m’oblige à le partager avec joie :”Danser sur un volcan. Cette locution a pour origine un mot de Narcisse-Achille de Salvandy, prononcé lors d’une fête donnée au Palais-Royal par le duc d’Orléans en l’honneur du roi et de la reine de Naples, en 1830, quelques semaines avant que n’éclate la Révolution de Juillet. Salvandy a lui-même raconté cet épisode en ces termes : « Je venais de m’entretenir avec un des membres du cabinet des dangers de la lutte engagée par l’autorité royale. « Nous ne reculerons pas d’une semelle, » m’avait-il dit […]. « Eh bien ! lui répondis-je, le roi et vous reculerez d’une frontière. » […] Ce fut peu après que, passant près de Mgr le duc d’Orléans qui recevait de nombreux compliments sur les magnificences de sa fête, je lui adressai ce mot que les feuilles répétèrent le lendemain. — « C’est une fête toute napolitaine, monseigneur ; nous dansons sur un volcan. »”Encore une journée où l’on aura appris quelque chose…n’est elle pas belle la vie?