Le bonsoir d’Alfred aux bons soins de Sigmund

On me fait souvent la remarque que je ne publie pas trop sur Le Président de la République. J’avoue que ce n’est pas un bon client. C’est tout. il est tellement suffisant qu’il en devient désolant  et que le seul angle de moquerie, qui a lieu dans le cercle privé  je le confesse volontiers, aurait trait à la sphère qui n’est pas publique et relèverait d’une expertise à la sauce freudienne d’un amateur médiocre avec les niaiseries oedipiennes de base ayant cours dans pléthore de sites conspirationnistes.. Un simple coup d’œil rapide à l’actualité du président est d’un pathétique qui me laisse pantois autant que désespéré. Je ne vois plus que le divan pour essayer de sauver ce qu’il reste de bon sens dans cet homme qui n’est plus, politiquement parlant bien sûr, que l’ombre de tous ceux qui l’ont précédé…et dire que dans quatre ans on va nous inonder sur le, que dis je ,les bouquins qu’il va pondre … et qui sont déjà partiellement pondus. L’homme à l’ego surdimensionné qu’une famille et l’amour d’une femme ont propulsé vers les plus hautes sphères n’est  en fait q u’un écrivain frustré à qui l’on préparait le chemin vers la voie non pas royale, que vous aurez reconnu au passage comme l’ancienne Ecole Nationale d’Administration, mais impériale. Celle des Nizan des Sartre et autres ; L’école Normale Supérieure que les différentes biographies autorisées ou non lui accordent avoir loupé deux ou trois fois. Adieu Le Nobel de littérature, pas de discours de Stockholm, il restait celui de la paix. La compétition s’annonçait rude  avec le pauvre Bernard Henri Levy arpentant le globe sur tous les fronts avec son écharpe de Bruant de kermesse paroissiale, furieux de se faire voler la vedette par Dominique de Villepin à L’Organisation des Nations Unies affirmant haut et fort dans notre langue pour une fois sans bois que l’uniforme français ne se joindrait  pas à tous ces va t’en guerre dont les mensonges de l’époque ont été largement prouvés. Hélas tout n’est pas perdu, les conflits de toutes sortes sont là pour donner l’occasion au commandant en chef d’un des plus gros marchands d’armes de la planète de prouver au monde entier qu’il œuvre pour l’amour et la paix entre les peuples . Quatre années pour décrocher la nouvelle marotte en forme de timbale du chef de l’État… c’est court …tout ça pour aller faire le cake chez les vikings . en plus le Nobel de la paix est à Oslo. C’est beaucoup moins bien que Stockholm et le café y est encore plus cher. Mais là je suis d’une mauvaise foi honteuse puisque tout le monde connaît mon attachement particulier à la Suède. Tout ce que je sais c’est que vu de la haut le locataire de l’Elysée donne vraiment l’air de brasser du vent …Peut être devrait il consulter ailleurs que chez MC machin.  L’école post freudienne a encore de beaux divans à Paris non?