pauvres de nous 2

Si il n’y avait que les enseignants, les médecins, les infirmières et les conducteurs de bus, finalement on trouverait bien des solutions. Mais il y a bien pire, des manques bien plus graves, des vagues à l’âme sacrément déboussolants. L’ envie d’y aller tous les matins  envolée par exemple, ou cette fatalité de ne plus croire au petit récit des menus bonheurs de la vie locale pas plus qu’au grand récit national sans compter le bon sens et surtout l’humour légèrement teinté d’autodérision qui fait si cruellement défaut à nos amis écologistes et à leurs réseaux si occupés à occuper l’espace médiatique avec des problèmes de virilité autour du barbecue, de déconstruction du pauvre petit récit de leurs misérables vies de nantis, et d’inclusivité grammaticale illisible. Le plus drôle et de loin le plus lucide graffiti de ces dernières années recouvrait une longue palissade route des Romains à Strasbourg: “l’écologie sans lutte des classes c’est que du jardinage “… il n’est pas resté longtemps cela va sans dire , mais ça va aussi en le disant.