Alternatiba

L’été est là, et des manifestations arrivent avec lui !

La première, c’est ce week-end à Strasbourg, places Kléber et Broglie, avec le Festival Alternatiba ! Une chouette vidéo vous en présente la génèse (…avec quelques têtes reconnues…).

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On peut vivre différemment ! Venez en parler : avec moi, ce sera place Broglie !

 

J’te bulle !

imageIl va faire chaud, il va faire beau et des bulles de mots sont au rendez-vous ! rendez-vous place Kléber à partir de 14h aujourd’hui et jusqu’à 18h dimanche pour le Festival Strasbulles ! Je serai sous chapiteau, du côté des bancs, presque au pied de la statue. Dessins originaux, posters, marque-pages, cartes !

 

Foire Eco Bio de Colmar pendant 4 jours !

Décroissance à la Foire Bio ce week-end

Décroissance à la Foire Bio ce week-end

Tout a démarré ce matin ! Et c’est encore jusqu’à dimanche ! De 10h à 19h tous les jours ! Hall air, emplacement peuplier 72, ça c’est pour la poésie de la précision. Cartes, posters, marque-pages, livres et  dessins originaux, ça c’est pour la description du stand ! Je vous attend tous les jours ! à demain ?

Biolchéviques

Bonjour à tous : quelques dessins d’humeur.
EPHEMERIDE
A_SUIVREOBJET_TROUVEEt un rendez-vous important à la foire bio de Colmar où j’expose tous les dessins du blog ainsi que livres cartes et posters.
C’est à partir de jeudi jusqu’à dimanche soir. Quatre cent cinquante exposants et des tas de conférences plus passionantes les unes que les autres .On annonce une météo pourrie alors, n’hésitez pas !
(cliquez sur l’image pour être redirigés vers le site internet de la manifestation et toutes les informations pratiques)
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Eléments de langage et tarte flambée

Quelque part c’est tellement absurde que ça en devient comique sous sa forme la plus implacable; celle d’un désespoir sans issue.

Ce sont bien trois nouvelles fonctions qui vont constituer l’architecture des futures grandes régions issues de la loi sur la réforme territoriale. Après le “référentiel bondissant” pour le ballon et “se déplacer horizontalement dans un milieu aquatique profond standardisé”  pour “aller à la la piscine”, tous deux fruits de l’imagination débordante des petits génies de l’éducation nationale, le vocabulaire administratif territorial s’enrichit de trois nouveaux titres bien ronflants qui vont certainement faciliter la transparence et la gestion. C’est assez étrange d’assister au spectacle d’une administration incapable de reconnaitre ses parlers vernaculaires et en même temps se perdre dans la corruption totale de sa langue officielle… C’est surtout pathétique que personne ne réagisse…N’allons-nous pas finir par, non seulement nous  retrouver dans l’incapacité de nous comprendre les uns avec les autres, mais surtout face au cruel constat que nous n’avons plus rien à nous dire…?

SIMPLIFICATION
En ce premier mai, soutien aux travailleurs de France Télévisions.
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En attendant, vous êtes tous les  bienvenus pour venir échanger à la Stueb des deux étangs à Heiligenberg. nous y exposons à plusieurs comme chaque premier mai dessins, livres et tutti quanti. Histoire de constater que le moral est bon et que le seul endroit où l’on trouve des livres dans le désert culturel qu’est devenu cette vallée est un restaurant qui sert une excellente tarte flambée.  Comme parcours de manifestation du premier mai, il y a pire. Aussi serons-nous tous d’accord sur le nombre de participants; police et organisateurs…il devrait  aussi y avoir quelques brins de  muguet.
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Rendez-vous demain !

Demain à strasbourg a lieu la grande manif contre la fusion de l’Alsace et de la Lorraine dans le cadre de la réforme territoriale ! Alors avant ou après, je vous donne rendez-vous à la galerie du même nom, place d’Austerlitz à strasbourg, de 10h à 19h ! Pour échanger, discuter, argumenter autour de mes dessins et livres.

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La grosses biotifoule expo

C’est à Colmar, à partir de demain, la foire éco-bio de tout ce qui est beau, bon, bien et alternatif.

Alternatif, c’est l’adjectif que les gentils organisateurs ont choisi pour qualifier l’endroit où ils ont concentré la bande d’agités à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir.

C’est pas vraiment “un trou de verdure où chante une rivière accrochant follement aux herbes des haillons d’argent”, mais c’est le lieu idéal pour présenter et dédicacer ma petite littérature.

C’est dans le hall Air, allée peuplier, stand 60. Pour pas que vous vous perdiez, je vous joins une photo.

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Ceux qui viendront auront le droit de regarder le foot sans être critiqué.

Ta grand-mère chez Heb’di

J’ambitionne de finir mes jours en Alsace où je vis maintenant depuis près de quarante ans. Cela devrait s’avérer de l’ordre du possible, à moins que l’un des réacteurs de la vétusterie nucléaire sise au centre du beau jardin, dont la fermeture promise et programmée n’a toujours pas été actée, ne nous pète à la barbe d’ici là… À l’approche du bilan je me plais à penser que, finalement, j’aurai passé ma vie faite de dessin et d’écriture à raconter une histoire qui n’était pas la mienne. Car, ainsi que les imbéciles heureux qui sont nés quelque part ne manquent jamais une occasion de me le faire remarquer, je ne suis pas alsacien ! Navré de décevoir ceux d’entre vous qui croyaient naïvement que, tel l’âne du proverbe turc, on est de là où l’on broute. C’est faux. On est de là d’où l’on vient. Je suis bien placé pour le savoir. Moi, petit-fils de Magdalena Balegno qui devait trouver l’herbe de Lorraine si belle en comparaison de son Piémont de misère qu’elle décida d’y rester et d’y faire brouter ses onze petits baudets. Le Français est donc ma langue grand-maternelle puisque c’est dans celle-là que ma grand-mère m’a élevé, mes parents étant trop occupés à aider la France à sauver son empire colonial, puis l’industrie Lorraine à prospérer dans l’indécence sidérurgique en attendant qu’elle les jette comme des malpropres vingt ans plus tard. J’ai donc grandi dans les jupes d’une vieille dame dont toute la vie n’aura été que la totale négation de ses origines linguistiques, culturelles et identitaires. La géographie de cette enfance blonde idéale avait la simplicité déconcertante de la figure géométrique d’un triangle équilatéral dont les trois côtés seraient respectivement une église, une caserne et une usine. Quant aux repères d’identité culturelle, ils étaient pour l’essentiel le passage dominical devant la maison natale de la jeune bergère de Domrémy, sur la route menant à la maison des cousins, et l’inévitable tarte aux mirabelles à déguster au son de la fanfare militaire jamais bien éloignée. J’ai heureusement grandi assez vite avant d’avoir à subir le pèlerinage mémoriel obligatoire à Colombey-les-Deux-Eglises une fois la perte du grand homme advenue. On s’est empressé de rebaptiser les rues de mon enfance, dont la poésie  phonétique éveillait mon imaginaire de tout jeune lecteur, en leur donnant des noms de héros modernes et de dates commémoratives. Où va le monde je vous le demande si l’on est obligé d’expliquer à un enfant que le nom de sa rue est un mot d’origine francique qui désigne un petit bosquet d’arbres plantés sur un monticule revêtant un intérêt stratégique. Très vite il vous faudra lui expliquer que les francs ont donné à sa langue le vocabulaire de stratège et d’organisation militaire, que les gaulois lui ont légué ses noms d’arbres si magnifiques, que les romains… Arrêtez tout ! Si sa rue est celle du onze novembre ou du huit mai, c’est beaucoup plus simple. Toutes ces vaticinations n’ont d’autre but que vous rendre conscients de la fierté qui devrait être la vôtre d’avoir la chance de brouter dans un pré où vous pouvez entendre la langue de vos ancêtres qui se parle encore, quoi qu’on en dise, et de pouvoir expliquer à vos enfants tout ce qui se cache derrière la poésie des noms si évocateurs de certaines de vos rues. Sans doute pourriez-vous aussi accorder un peu plus de considération aux ânes lorrains venus vous mettre le nez dans la richesse exceptionnelle de votre identité culturelle, que de faux monnayeurs intellectuels bradent à tour de bras sur le marché folklorique. Parce que, une identité, que vous en soyez complexés ou non, vous en avez une et les autres régions ne peuvent pas toutes en dire autant. Vous devriez réfléchir aux bonnes raisons qu’ont les fonctionnaires zélés de la jacobinerie dominante, aidés dans leur tâche par une presse toute à la police de la pensée dévouée, d’installer dans vos petits esprits cette tendance quasi pavlovienne à associer régionalisme et idéologie extrême dès lors qu’une revue, une association ou même une liste électorale, ose proclamer son nom d’Alsace quelque peu malmené.

Mais il y a tant de choses que vous devriez…

D’une enfance passée à regarder de mauvais westerns et à lire de bons romans à la construction narrative d’une mécanique irréprochable, j’ai développé deux réflexes instinctifs. Le premier c’est de toujours trouver suspect l’indien coupable trop facilement désigné à la vindicte de l’homme blanc. Le second c’est de ne jamais se tromper d’ennemi. La poésie de Brassens et l’évocation  chantée de ses deux oncles ont fait le reste.

Les ânes d’Heb’di et l’âne lorrain brouteront chacun de leur côté au Salon du Livre Alsatique de Marlenheim les cinq et six avril prochains. L’herbe y est grasse, d’un pourpre légèrement vermillonné et d’un blanc lumineux. Vous pourrez venir leur caresser la crinière et leur apporter une carotte, de préférence issue de l’agriculture biologique pour le lorrain. L’entrée est gratuite et la carte d’identité régionale n’est pas exigée.  On y voit des enfants, des mères et des grand-mères. Si ma grand-mère vivait encore, elle  y viendrait.

Elle irait sur le stand d’Heb’di et demanderait à Thierry Hans si son coiffeur est en prison.

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Expo de la Toussaint

Bonjour à tous,
Je n’ai pas beaucoup publié ces derniers temps. Avec toutes mes excuses, c’est que je préparais la fin d’année qui approche et d’ailleurs voici le visuel de ma traditionnelle 
expo de la Toussaint,
qui se tiendra pour la treizième année consécutive dans la grande salle du conseil municipal
de la Mairie de Mutzig, 
du 1er au 4 novembre.

J’y présenterai mes dessins et illustrations originales, livres, cartes de voeux et cartes simples, ainsi que la gamme de figurines, papiers et tutti quanti.

Merci de relayer l’information le plus possible auprès de vos contacts, afin de soutenir la création locale indépendante, qui n’a pas les honneurs d’être relayée médiatiquement.

C’est aussi et surtout un moment de rencontre et d’échange dans un environnement agréable, entouré de salons de thé et de restaurants sympathiques.

Merci et à bientôt

Pat

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